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La phénodescription en sophrologie


Pour cette nouvelle activité, je vous invite à découvrir une technique clef dans cet exemple de phénodescription en sophrologie.

Sous ce nom un peu barbare, se cache très simplement le fait de décrire le phénomène, c’est à dire ce qu’il se passe en soi lors d’une séance.


Ici cet outil est évidemment adapté à vos Oursons .


Observer son corps, ses sensations par un regard extérieur, posé est d’une grande aide. Cela permet de prendre de la hauteur sur ce que nous vivons, de recontextualiser une sensation ou une douleur par exemple.

la phénodescription en sophrologie
Prendre du recul sur ce que je vis

Il est rare qu’une émotion ou une sensation nous envahisse complétement.



Si nous savons observer notre corps et nous connecter à ce qu’il nous manifeste, nous réalisons qu’il est souvent partagé entre les tensions et les relâchements. Mais aussi entre l’agréable et le désagréable.

Cette observation rééquilibre la balance naturelle qui penche toujours du côté désagréable. Notre câblage interne est fait pour nous protéger des dangers, et les choses désagréables prennent donc plus de poids que le reste pour nous mettre en alerte.

Comprendre ce mécanisme dès l’enfance et travailler cet équilibre est gage d’épanouissement !


L’activité

exemple de phénodescrption en sophrologie ludique


L’objectif de cette activité est donc de développer la conscience corporelle de vos Oursons.

Les ressentis peuvent changer selon la zone du corps observée. En se posant la question et en couchant sur papier ce qu’ils ressentent dans chaque partie de leur corps, vos Oursons vont apprendre à affiner leur écoute intérieure.

Ils vont également apprendre à dissocier leurs ressentis. C’est à dire qu‘une sensation ne représente qu’une partie d’eux et non pas eux tout entier. Une partie d’eux n’est pas cette sensation. Une partie d’eux peut être une sensation agréable.


Le travail suivant sera de venir porter son attention plus sur cette partie confortable que sur celle désagréable 🙂


Cette activité se fait en 2 étapes :

  • observer ses ressentis
  • recontextualiser ces sensations


Le matériel nécessaire


Le matériel nécessaire :

  • le fichier à télécharger en bas de page
  • des ciseaux
  • de la colle


Etape 1 : observer ses ressentis


Dans cette première étape, vous allez accompagner votre enfant à observer ce qu’il se passe en lui.


Mettre le corps en mouvement permet d’augmenter les sensations perceptibles du corps.

Pour en savoir plus sur l’intérêt du mouvement, notre article L’apprentissage par le jeu pourra vous intéresser


Lorsque l’on commence cet exercice d’affiner ses ressentis, autant se rendre la tâche facile !

Pour cela vous pouvez utiliser n’importe quel jeu physique. Une partie de ballon, un tour de vélo, 1 2 3 soleil, un chat ou un poule renard vipère. Ici c’est le jeu à la mode dans la cours d’école de Bib’Ours.

Faites parler votre imagination !

Si vous manquez d’idées, vous pouvez aussi aller voir notre vidéo d’ancrâge .


Pour cette première étape, vous devrez :

  • Accompagner votre Ourson à se mettre en mouvement par un jeu dynamique
  • Lui proposer un temps d’observation intérieure. Nous vous conseillons d’utiliser les cartes de l’activité précédentes que vous trouverez ici : le jeu des sensations .



Etape 2 : exemple de phénodescription en sophrologie



Si vous avez suivi nos activités depuis le début, peut-être avez vous remarqué au fil des lectures que nommer et exprimer est très important.

Cette étape permet de concrétiser les choses, que ce soit les ressentis, les pensées ou les idées.

Si cette pratique de décrire l’expérience vécue est connue de tous les thérapeutes, psychologues et autres accompagnant, c’est qu’elle a fait ses preuves.

Et cette vérité n’échappe pas à nos Oursons

La phénodescription est l’art de nommer ce qui fait phénomène à l’écrit ou à l’oral, c’est à dire l’expérience vécue

Toutes les activités jusqu’à présent permettent de prendre conscience de ce qui est là, d’affiner son observation et se connecter à ses propres ressentis.

L’outil que nous vous proposons aujourd’hui permet de se relier concrètement à soi. L’enfant visualise chaque partie de son corps avec la sensation correspondante. Il peut ainsi prendre conscience des différences de sensations et surtout de la place que représente chacune.

Cela les aide à relativiser, à créer les chemins neuronaux qui permettent la prise de recul sur une situation. Car rappelez-vous, les circuits de réflexions ne sont pas matures chez les enfants avant 25 ans! Pour en savoir plus, vous pouvez visionner cette courte mais très intéressante vidéo.


Pour cette seconde étape, vous devrez :

  • Découper les étiquettes « sensations »
  • Coller la ou les sensations identifiée(s) dans la zone corporelle correspondante


MAXI BONUS !


Cet outil marche aussi avec les petits bobos du quotidien !

Votre faites parti des heureux parents qui entendent parler 3 jours d’un orteil qui s’est cogné dans le coin du lit ?

Cet outil est fait pour vous 🙂

Faites-le lui poser sur papier: prenez avec lui le temps d’observer cette sensation en premier puis les autres sensations dans son corps. A la fois vous laissez place à ce besoin de donner de l’importance à son bobo, et de lui-même – si il s’agit bien d’un petit bob et non d’une vraie douleur – il passera à autre chose quand il verra ce que cette douleur représente dans la globalité de son corps.



Amusez-vous bien !

Nous espérons que cette fleur des émotions vous aura aidé à voir plus clair ce qui se joue à chaque apparition d’une émotion.

Partagez nous vos réalisations ou vos questionnements si besoin dans les commentaires ci-dessous 🙂

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