Sophrologie

Peur de l’avion : apaiser la peur avec la sophrologie


Ce matin, nous sommes partis faire une balade à vélo avec Bib’Ours et il nous est arrivé une drôle de mésaventure ! Je vous raconte comment il a eu très peur de l’avion et comment il a surmonté cette émotion intense !


Rencontre avec la peur de l’avion


Alors que nous étions sur le chemin du retour après une jolie balade de 6km sur nos belles routes vallonées, la fatigue commençait à se faire sentir en ce jour de jambes lourdes.

Sans crier gare, un avion de chasse nous à survolé. Vraiment il n’aurait pas ou passer plus au-dessus de nos têtes, et il volait très bas. Le bruit était assourdissant !

Bib’Ours devant moi, j’ai rapidement vu que ça n’allait pas. Je me suis mise à sa hauteur et il pleurait chaudement. Nous nous sommes donc arrêtés de suite sur le bord.

Je l’ai serré fort contre moi le temps que son émotion soit passée. Lorsque les larmes ont commencées à changer, je lui ai parlé. Vous avez peut être déjà remarqué ce changement subtil, entre les larmes de l’émotion incontrôlable, et celles qui viennent ensuite ? La queue de l’orage, ou la queue de l’émotion en quelque sorte.

J’ai confirmé avec lui qu’il s’agissait bien de peur qu’il ressentait. Une peur très intense. Toujours une main posé sur lui pour le rassurer, nous avons poursuivis le câlin de réconfort. Lui assurant que j’étais là avec lui pour traverser cette peur.

Cette première étape, nous sommes nombreux à la connaître, l’appliquer peut-être. Si vous voulez la découvrir, vous pourrez aimer « L’énergie du brocoli ». Mais parfois, nous nous sentons ensuite impuissant.


Libérer cette peur

Parfois pleurer, crier, courir, sauter ne suffit pas à se libérer de l’émotion en nous. Parfois elle suffit, mais nous ne savons pas réinstaller quelque chose d’agréable en nous pour repartir du bon pied.

J’ai alors proposé à Bib’Ours de respirer pour se calmer, l’avion étant passé et tout allant bien maintenant. D’abord, prendre conscience qu’il était les deux pieds au sol, les fesses sur son vélo, maman à côté de lui et l’avion parti.

Puis je lui ai proposé de faire des spaghettis. Il n’avait jamais fait cette respiration, et l’effet escompté était au rendez-vous.


Découvrez la respiration spaghetti.


Après une seule respiration, il riait de ce que nous étions en train de faire ! La peur était partie aussi vite qu’elle était arrivée, et sa joie d’enfant de retour dans son coeur et sur son visage. Pour être sûre, nous avons quand même rempli le plat de spaghettis, de boulettes de viande, de quelques épices et puis bien sûr, nous l’avons goûté !

Nous avons pu reprendre la route, tout en prévoyant que l’avion risquait de faire le trajet retour et qu’il fallait y penser. Ce qui a été effectivement le cas, mais au chaud à la maison, la peur était plus atténuée. L’occasion de pointer du doigt que la peur change d’intensité selon le contexte.

Un bel apprentissage pour aujourd’hui 🙂

Pour la petite histoire, il m’a demandé pourquoi je ne lui avais jamais montré cet exercice … Comme quoi, même en étant cordonnier il nous arrive d’être mal chaussé 😀


Et un outil transposable à tout autre situation de peur ou autre émotion !


Et vous, vous avez des anecdotes à nous raconter ?

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